Cette année 2022/2023, mes impressions de l’année dernière ont été confirmées :
1-
de plus en lus d’élèves pensent avoir compris une notion et en fait ce
n’est pas la cas; c’est surtout en classe de seconde que j’observe cette
augmentation. Pour y remédier, le travail doit commencer par prendre
conscience qu' »on n’a pas compris ». Ensuite , seulement peut commencer
l’apprentissage de cette notion.
de plus en lus d’élèves pensent avoir compris une notion et en fait ce
n’est pas la cas; c’est surtout en classe de seconde que j’observe cette
augmentation. Pour y remédier, le travail doit commencer par prendre
conscience qu' »on n’a pas compris ». Ensuite , seulement peut commencer
l’apprentissage de cette notion.
2- Les élèves ont toujours aussi peu le réflexe de faire des schémas.
De
même, il y a une augmentation du phénomène « écran » : les élèves ont de
moins en moins le réflexe de prendre leur stylo pour écrire et commencer
à résoudre un exercice; ceci me semble avoir une certaine gravité :
même, il y a une augmentation du phénomène « écran » : les élèves ont de
moins en moins le réflexe de prendre leur stylo pour écrire et commencer
à résoudre un exercice; ceci me semble avoir une certaine gravité :
a) la plupart des évaluations importantes se fait à l’écrit; dans cet
écrit il faut montrer comment on fait et donc il faut écrire toutes les
étapes de la résolution.
b) d’autre part , il est prouvé que le cerveau fonctionne différemment
et plus en profondeur quand on écrit le raisonnement qu’on a en tête.
Donc on peut réussir à trouver une méthode juste en écrivant une formule
par exemple.
Très très souvent, le fait d’écrire les 1ères lignes de résolution
permet de trouver la suite du raisonnement alors qu’on serait resté
bloqué si on n’avait rien écrit. Et , malheureusement , souvent, les
élèves ne commence pas à écrire car , dans leur tête, leur 1ère idée a
mené à une impasse; donc ils se disent que ce n’est pas bon . Hors, tout
début d’idée est forcément intéressant.
permet de trouver la suite du raisonnement alors qu’on serait resté
bloqué si on n’avait rien écrit. Et , malheureusement , souvent, les
élèves ne commence pas à écrire car , dans leur tête, leur 1ère idée a
mené à une impasse; donc ils se disent que ce n’est pas bon . Hors, tout
début d’idée est forcément intéressant.
c) De toute façon, on ne peut pas garder toutes les étapes du
raisonnement en tête; beaucoup d’élèves en sont persuadés et j’ai du mal
à changer cette habitude chez eux.
remarque
: Les élèves font plus de ratures alors qu’ils écrivent moins…. ce
qui me paraît logique quand on n’écrit pas assez : plus on s’entraine
moins on fait d’erreur, même si on en fait toujours.
: Les élèves font plus de ratures alors qu’ils écrivent moins…. ce
qui me paraît logique quand on n’écrit pas assez : plus on s’entraine
moins on fait d’erreur, même si on en fait toujours.
3-
la capacité de mémorisation me semble avoir diminuée; mais là, je suis
moins affirmative : c’est une impression moins flagrante mais présente
quand même; surtout pour des élèves qui comprennent bien les notions et
calculs pendant le cours et ne savent pas restituer ça à l’évaluation ou
au cours d’après.
la capacité de mémorisation me semble avoir diminuée; mais là, je suis
moins affirmative : c’est une impression moins flagrante mais présente
quand même; surtout pour des élèves qui comprennent bien les notions et
calculs pendant le cours et ne savent pas restituer ça à l’évaluation ou
au cours d’après.
Pour
tous ces points, j’aurais tendance à accuser la période de confinements
et de perturbations des années 2020 et 2021 : plus d’écran donc moins
d’écrit, plus de virtuel, moins de travail de mémoire.
tous ces points, j’aurais tendance à accuser la période de confinements
et de perturbations des années 2020 et 2021 : plus d’écran donc moins
d’écrit, plus de virtuel, moins de travail de mémoire.
Je vais donc observer si, dans les prochaines années, les élèves suivront moins ces tendances ou pas.